Bibliothèque du 7e Gerland
Cercle de lecteurs de la bibliothèque de gerland
Réuni samedi 19 septembre, le cercle de lecteurs de la bibliothèque de Gerland a fait sa rentrée pour le plus grand plaisir de tous les participants. Nous avons parlé des livres suivants que les lecteurs ont particulièrement aimés :
Florence a beaucoup aimé :
Leçon de dégustation, de Emmanuel Delmas, Editions de la Martinière.
L’auteur, sommelier, propose une méthode pédagogique pour le débutant ou l’amateur pour déguster du vin et présente les indices donnés par la vue, le nez et la bouche pour mieux le découvrir. Il décrit ensuite une douzaine de terroirs remarquables de France. (source éditeur)
Toujours en restant dans le domaine de l’oenologie, elle a présenté le livre :
Le vin super facile, de Madeline Puckette, Marabout.
Présentation des 50 plus grands cépages : profil aromatique, production, consommation, caractéristiques, échelle de prix, durée de garde et plats accordés. Avec des cartes des grandes régions viticoles en France et dans le monde, et des informations sur les principes de culture, de fabrication et de dégustation, les bouteilles et les verres. (source éditeur)
Elle a également évoqué le livre :
Sorcières, de Mona Chollet, Zones.
La journaliste interroge le lien entre la figure de la sorcière dans l’Europe de la Renaissance et les représentations et préjugés contemporains sur la femme indépendante, âgée ou sans enfant. Elle aborde la relation de cause à effet entre la chasse aux sorcières et le rapport guerrier qui s’est développé à l’égard des femmes et de la nature. (source éditeur)
Charlotte a présenté la bande dessinée :
Coquelicots d’Irak de Brigitte Findakly ; dessins Lewis Trondheim, L’Association.
L’histoire de Brigitte Findakly, coloriste et épouse de Lewis Trondheim. Née en Irak au début des années 1960 d’un père irakien et d’une mère française, elle passe son enfance à Mossoul, puis s’exile en France au début des années 1970. Le récit décrit le quotidien, les difficultés administratives, sociales et culturelles liées à l’immigration. (source éditeur)
Martine a évoqué :
Les mots sont des fenêtres, ou bien ce sont des murs : introduction à la communication nonviolente, de Marshall B. Rosenberg, La Découverte.
La plupart d’entre nous avons été éduqués dans un esprit de compétition, de jugement, d’exigence et de pensée de ce qui est "bon" ou "mauvais". Au mieux, ces conditionnements peuvent conduire à une mauvaise compréhension des autres, au pire, ils génèrent colère, frustration, et peuvent conduire à la violence. Une communication de qualité entre soi et les autres est aujourd’hui une des compétences les plus précieuses.Par un processus en quatre points, Marshall Rosenberg met ici à notre disposition un outil très simple dans son principe, mais extrêmement puissant, pour améliorer radicalement et rendre vraiment authentique notre relation aux autres. Grâce à des histoires, des exemples et des dialogues simples, ce livre nous apprend principalement : - à manifester une compréhension respectueuse à tout message reçu, - à briser les schémas de pensée qui mènent à la colère et à la déprime, - à dire ce que nous désirons sans susciter d’hostilité, - à communiquer en utilisant le pouvoir guérisseur de l’empathie.Bien plus qu’un processus, c’est un chemin de liberté, de cohérence et de lucidité qui nous est ici proposé. Cette nouvelle édition est enrichie d’un important chapitre sur la médiation et la résolution des conflits.
mais aussi :
Ré-ensauvageons la France : plaidoyer pour une nature sauvage et libre, Gilbert Cochet & Stéphane Durand, Actes Sud.
Le XXe siècle a vu la défaite du sauvage. Nous avons fait le vide autour de nous. Pourtant, malgré tout ce que nous lui avons fait subir, la nature résiste. Mieux, elle revient ! Notre pays est le mieux placé pour être en tête de la course pour la plus belle nature européenne, grâce à sa très riche biodiversité. Passant en revue tous les grands milieux naturels, de la montagne à la mer, cet ouvrage propose un éventail de solutions simples afin de ménager une place pour le bien-être et l’épanouissement de tous, hommes, plantes et animaux. Favoriser le retour de la nature sauvage est un excellent facteur de développement. Cette richesse naturelle est renouvelable et non délocalisable. C’est l’enjeu économique de demain. (Source éditeur)
Nathalie a lu :
Continuer de Laurent Mauvignier, Les Editions de Minuit.
Sybille, à qui la jeunesse promettait un avenir brillant, a vu sa vie se défaire sous ses yeux. Craignant d’avoir tout raté, elle décide d’empêcher son fils, Samuel, de réaliser les mêmes erreurs. Elle organise alors un voyage de plusieurs mois avec lui à cheval dans les montagnes du Kirghizistan. (source éditeur)
elle nous a également présenté :
Après le monde, d’Antoinette Rychner, Éditions Buchet Chastel.
Etats-Unis, novembre 2022. La côte ouest est décimée par un cyclone de grande ampleur. Incapables de prendre en charge les réparations, les assurances font faillite, ce qui entraîne l’effondrement du système financier américain, puis mondial. Un groupe de personnes tente de survivre sur une planète transformée et touchée par de nombreuses catastrophes naturelles.
Anne-julie nous a parlé du livre :
Rebecca, de Daphné Du Maurier, Albin Michel.
Rebecca, la femme de Maxim de Winter, est morte noyée dans des circonstances étranges. Ce dernier se remarie avec une jeune fille timide et inexpérimentée, angoissée par l’influence que Rebecca semble encore exercer sur le personnel de Manderley, un manoir majestueux à l’ouest de l’Angleterre, et sur son époux.
La place, d’Annie Ernaux.
Il n’est jamais entré dans un musée, il ne lisait que Paris-Normandie et se servait toujours de son Opinel pour manger. Ouvrier devenu petit commerçant, il espérait que sa fille, grâce aux études, serait mieux que lui. Cette fille, Annie Ernaux, refuse l’oubli des origines. Elle retrace la vie et la mort de celui qui avait conquis sa petite " place au soleil ". Et dévoile aussi la distance, douloureuse, survenue entre elle, étudiante, et ce père aimé qui lui disait : " Les livres, la musique, c’est bon pour toi. Moi, je n’en ai pas besoin pour vivre ". Ce récit dépouillé possède une dimension universelle
Je me souviens, de Georges Perec.
L’auteur égrène des petits morceaux de quotidien, que tous les gens d’un même âge ont vus, ont vécus, ont partagés.
Guy a évoqué le livre :
Encre sympathique, de Patrick Modiano, Gallimard.
Alors qu’il a quitté l’agence Hutte depuis trente ans, Jean Eyben se replonge dans une affaire jamais élucidée. Il suit la trace de Noëlle Lefebvre, du XVe arrondissement à Annecy, où elle disparaît sans laisser de traces.
Camille a beaucoup apprécié :
Histoire du fils, de Marie-Hélène Lafon, Buchet Chastel.
André est élevé par Hélène, la soeur de sa mère Gabrielle. Cette dernière lui rend visite uniquement pendant les vacances d’été. Le père d’André est un éternel absent. Le fils abandonné comprend peu à peu la personnalité de cet homme séduisant mais égoïste et pétri d’arrogance. (source éditeur)
elle a également présenté :
No home, de Yaa Gyasi, traduit de l’anglais (États-Unis) par Anne Damour, Calmann-Lévy.
Deux soeurs à la destinée bouleversante.Trois siècles d’histoire. Los Angeles Times XVIIIe siècle, au plus fort de la traite des esclaves. Effia et Esi naissent de la même mère, dans deux villages rivaux du Ghana. La sublime Effi a est mariée de force à un Anglais, le capitaine du Fort de Cape Coast. Leur chambre surplombe les cachots où sont enfermés les captifs qui deviendront esclaves une fois l’océan traversé. Effi a ignore que sa soeur Esi y est emprisonnée, avant d’être expédiée en Amérique où des champs de coton jusqu’à Harlem, ses enfants et petits- enfants seront inlassablement jugés pour la couleur de leur peau. La descendance d’Effia, métissée et éduquée, connaît une autre forme de souffrance : perpétuer sur place le commerce triangulaire familial puis survivre dans un pays meurtri pour des générations. Navigant entre Afrique et Amérique, Yaa Gyasi écrit le destin d’une famille à l’arbre généalogique brisé par la cruauté des hommes. Premier roman. (source éditeur)
Mélanie a lu et apprécié :
Né d’aucune femme, de Franck Bouysse, la Manufacture de livres.
"Mon père, on va bientôt vous demander de bénir le corps d’une femme à l’asile. - Et alors, qu’y a-t-il d’extraordinaire à cela ? demandai-je. - Sous sa robe, c’est là que je les ai cachés. - De quoi parlez-vous ? - Les cahiers... Ceux de Rose." Ainsi sortent de l’ombre les cahiers de Rose, ceux dans lesquels elle a raconté son histoire, cherchant à briser le secret dont on voulait couvrir son destin. Franck Bouysse, lauréat de plus de dix prix littéraires, nous offre avec Né d’aucune femme la plus vibrante de ses oeuvres. Avec ce roman sensible et poignant, il confirme son immense talent à conter les failles et les grandeurs de l’âme humaine. (source éditeur)
Plateau, de Franck Bouysse, la Manufacture de livres.
Un couple de vieux paysans, Virgile et Judith, vit à Plateau, un hameau de Haute-Corrèze. En mal d’enfants, ils ont élevé leur neveu Georges dont les parents ont disparu dans un accident de voiture alors qu’il n’avait que 5 ans. Le jeune homme s’installe dans une caravane, en face de la maison de ses parents adoptifs, dans laquelle il accueille bientôt une jeune femme rencontrée sur Internet.
Vagabond, de Franck Bouysse, la Manufacture de livres.
L’homme dont on ne connaîtra pas son nom : ses soirées, il les passe à jouer du blues dans les cafés de Limoges, mais ce pourrait être ailleurs. Mais pas n’importe où, il faut que ce soit une ville avec des traces d’histoire, des ruelles sombres, des vieilles pierres. La journée, il marche dans les rues, voyant à peine les humains qui sillonnent d’un pas pressé les rues de la ville, ceux qui ont quelque chose à faire, une vie à construire alors que la sienne, de vie, ressemble à une ruine. Et voilà qu’un soir apparaît au bar une femme, une inconnue magnifique, pour laquelle il se met à jouer sa propre musique, à chanter ses propres mots. Ils boivent un verre, il la raccompagne au pied de sa demeure et rentre à son hôtel miteux. La reverra-t-il ? Saura-t-il qui elle est ? Il rentre à son hôtel pour dormir, pour rêver à Alicia, celle avec qui il y a quinze ans il partageait la scène, celle qui est partie et qui lui a brisé le cœur. Alicia est en ville. Elle chante au Styx. L’homme sera au Styx, bien sûr, pour Alicia. Ça n’est pas une bonne idée, et il le sait. L’apparition de ce fantôme va déclencher chez l’homme une plongée dans le passé, dans l’enfance et la douleur. (source éditeur)