Bibliothèque du 7e Gerland

Cercle de lecteurs de la bibliothèque du 7e Gerland Annah Harendt

Samedi 17 octobre, le cercle de lecteurs de la bibliothèque de Gerland s’est réuni, avec des participants très motivés pour parler de leurs coups de coeur. Voici les livres dont nous avons parlé et qui nous ont marqués :

Pauline a présenté le livre :

EHPAD, une honte française, de Anne-Sophie Pelletier, Editions Plon
Témoignant de son expérience de soignante, l’auteure dénonce la gestion des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, qui répond à une logique de profit et de rentabilité sans se soucier de la dignité humaine.

Antoine a évoqué la bande dessinée :

La tendresse des crocodiles, de Fred Bernard, Editions Casterman
Au début des années folles, Jeanne Picquigny a la tête sur les épaules et n’a pas froid aux yeux. C’est une jeune femme exigeante, féministe et très indépendante. Elle quitte sa Bourgogne natale à la recherche de son père, le professeur Modeste Picquigny, explorateur perdu au beau milieu de l’Afrique. Léon Philippon, le fiancé de Jeanne, accepte de financer sa quête mais refuse de l’accompagner. Heureusement, pour la guider, Léon a entendu parler d’Eugène Love Peacock, ancien poilu, bel homme défraîchi par le soleil et l’alcool, mais bon fusil.Qu’a donc trouvé le père de Jeanne, qui le retient au coeur de la forêt vierge équatoriale ? En Afrique, nous rencontrerons aussi le formidable Mantou, le Michael Jordan de la savane, Victoire Goldfrapp, une rousse givrée piquée par les mystiques et Monsieur William, un hôte obsédé sexuel que Jeanne aurait préféré éviter... La première aventure de Jeanne Picquigny, riche en clins d’oeil au cinéma des années 30 et 50, se transforme au fil des pages en un étrange safari mystique et initiatique. (Source éditeur)

Il a également présenté le podcast "les pieds sur terre" produit sur France Culture, et plus particulièrement l’épisode "Ceux qui ont vu l’ours" diffusé le 28/01/2020.

il a beaucoup apprécié :

Ebène : aventures africaines, de Ryszard Kapu ?ci ?ski ; trad. du polonais par Véronique Patte, Editions Plon
Quand Ryszard Kapuscinski arrive comme journaliste en 1958 à Accra, la capitale du Ghana, il ne peut soupçonner que ce voyage sera le début d’une passion qui ne le quittera plus jamais. Pendant des années, ce grand reporter doublé d’un écrivain sillonne le continent noir, habite les quartiers des Africains, s’expose à des conditions de vie qu’aucun correspondant occidental n’aurait acceptées. Observateur exceptionnel, il croise des potentats comme Nkrumah, Kenyatta ou Idi Amin, témoigne de coups d’Etat et de guerres civiles ; il essuie des fusillades, affronte des tempêtes de sable et supporte l’indescriptible chaleur africaine. Mais Kapuscinski s’intéresse surtout aux gens et sait gagner leur confiance. Le tumulte de la vie quotidienne africaine le passionne davantage que les corruptions, les épidémies et les guerres meurtrières. Ce livre majeur, attendu depuis longtemps, a reçu en 2000 le prestigieux prix littéraire italien Viareggio. [source : Editeur]

Guy nous a parlé des romans de David Foenkinos :

La tête de l’emploi, de David Foenkinos, Editions J’ai lu
A cinquante ans, Bernard est un homme comblé, menant une vie tranquille qu’il pense devoir durer toujours. Évidemment rien ne se passe comme prévu, et son monde s’écroule. Il faut croire que les revers appellent d’autres revers. Délaissé par tous, le voilà contraint à retrouver sa chambre d’adolescent chez ses parents qui se seraient bien passés, eux, de son retour. Peut-il recommencer sa vie quand chacun voit en lui un homme fini ? Notre Bernard va trouver d’innombrables ressources pour affronter les épreuves et autres absurdités d’un monde en crise dans lequel il n’a plus de repères. Il y a toujours une seconde chance cachée quelque part. (Source éditeur)

La délicatesse, de David Foenkinos, Gallimard
Charles Delamain dirige une entreprise dont le siège est en Suède. Il est amoureux de sa collègue Nathalie, jeune et jolie cadre, qui vient de perdre François, son mari, accidentellement. Mais Nathalie ne veut pas de lui. Un employé suédois de la firme, Markus, aura plus de chance.

Le mystère Henri Pick, de David Foenkinos, Gallimard
Bibliothécaire à Crozon dans le Finistère, Jean-Pierre Gourvec entreprend de réaliser l’idée de Richard Brautigan de créer une bibliothèque pour entreposer les manuscrits refusés par les éditeurs. Des années après, une éditrice tombe sur un des manuscrits et le publie. Le succès est immédiat. S’enchaîne une série de péripéties pour découvrir l’identité véritable de l’auteur de ce manuscrit génial. (Electre)

Puis il a évoqué le roman :

Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon, de Jean-Paul Dubois, Editions de l’Olivier, Prix Goncourt 2019
Cela fait deux ans que Paul Hansen purge sa peine dans la prison provinciale de Montréal. Il y partage une cellule avec Horton, un Hells Angel incarcéré pour meurtre. Retour en arrière : Hansen est superintendant a L’Excelsior, une résidence où il déploie ses talents de concierge, de gardien, de factotum, et – plus encore – de réparateur des âmes et consolateur des affligés. Lorsqu’il n’est pas occupé à venir en aide aux habitants de L’Excelsior ou à entretenir les bâtiments, il rejoint Winona, sa compagne. Aux commandes de son aéroplane, elle l’emmène en plein ciel, au-dessus des nuages. Mais bientôt tout change. Un nouveau gérant arrive à L’Excelsior, des conflits éclatent. Et l’inévitable se produit. Une église ensablée dans les dunes d’une plage, une mine d’amiante à ciel ouvert, les méandres d’un fleuve couleur argent, les ondes sonores d’un orgue composent les paysages variés où se déroule ce roman. (source éditeur)

Aurélie a présenté la bande dessinée :

Thérapie de groupe. 1 : L’étoile qui danse, de Manu Larcenet, Dargaud
Un auteur de bande dessinée est en mal d’inspiration et fait appel aux plus grands peintres, aux philosophes ainsi qu’à Dieu pour retrouver la fibre créatrice. (Electre)

Théophile a lu et apprécié :

Croire aux fauves, de Nastassja Martin, Editions Verticales
L’anthropologue raconte comment elle a été attaquée par un ours dans les montagnes du Kamtchatka. Défigurée, elle subit de nombreuses opérations, en Russie et en France. Malgré les épreuves, elle présente cet événement comme une rencontre qui lui a permis d’approfondir ses réflexions anthropologiques et son attachement aux peuples arctiques qu’elle étudie. (Electre)

Camille bibliothécaire a présenté le livre :

Le lambeau, de Philippe Lançon, Editions Gallimard
Début janvier 2015, l’auteur s’apprête à rejoindre sa compagne aux Etats-Unis, où il doit donner des cours de littérature. Le 7 janvier, il participe à la conférence de rédaction de Charlie Hebdo. Alors que l’équipe débat, c’est l’irruption de l’horreur dont il réchappera, défiguré. Il raconte sa sidération, sa douleur, les greffes tout en essayant de se refabriquer un lien à l’existence. (Electre)

Elle a également beaucoup aimé :

Une machine comme moi, de Ian McEwan ; traduit de l’anglais par France Camus-Pichon, Gallimard
A Londres, en 1982, Charlie fait l’acquisition d’un Adam, un androïde doté d’une intelligence très perfectionnée. Il ressemble beaucoup à un humain, fait la conversation, écrit des poèmes et déclare sa flamme à Miranda, la compagne de Charlie. Malgré cela, le trio vit en bonne entente mais les relations se compliquent au moment de l’assassinat du Premier ministre.

Mélanie bibliothécaire nous a parlé des ouvrages de Benjamin wood :

Le complexe d’Eden Bellwether, de Benjamin Wood ; traduit de l’anglais (Royaume-Uni) par Renaud Morin, Editions Zulma
Oscar est un jeune homme qui a préféré se couper de l’emprise de sa famille. Un jour il est subjugué par les chants provenant d’une chapelle du campus. Il y rencontre Iris et son frère Eden, le joueur d’orgue. Bientôt il comprend que quelque chose se trame et demande de l’aide à Herbert Crest, spécialiste des troubles de la personnalité. Un roman magistral sur les frontières entre génie et folie, la manipulation et ses jeux pervers.

L’écliptique, de Benjamin Wood ; traduit de l’anglais par Renaud Morin, Robert Laffont
L’île de Heybeliada, au large d’Istanbul, accueille les artistes en burn-out. Cela fait dix ans que Knell tente d’y achever son chef-d’oeuvre, une abstraction astronomique, l’écliptique. Lorsque la jeune femme retrouve un homme noyé dans sa baignoire, elle replonge, dévastée, dans son passé. (Electre)

Elle a été touchée par deux ouvrages au sujet assez proche :

Le bal des folles, de Victoria Mas, Editions Albin michel
Chaque année, à la mi-carême, se tient un très étrange Bal des Folles. Le temps d’une soirée, le Tout-Paris s’encanaille sur des airs de valse et de polka en compagnie de femmes déguisées en colombines, gitanes, zouaves et autres mousquetaires. Réparti sur deux salles - d’un côté les idiotes et les épileptiques ; de l’autre les hystériques, les folles et les maniaques - ce bal est en réalité l’une des dernières expérimentations de Jean-Martin Charcot, désireux de faire des malades de la Salpêtrière des femmes comme les autres. Parmi elles, Eugénie, Louise et Geneviève, dont Victoria Mas retrace le parcours heurté, dans ce premier roman qui met à nu la condition féminine au XIXe siècle. Premier roman (Electre)

La salle de bal, de Anna Hope ; traduit de l’anglais par Elodie Leplat, Gallimard
En 1911 dans le Yorkshire, Ella Fay est internée à Sharston pour avoir brisé une vitre de la filature où elle travaillait depuis ses 12 ans. Révoltée puis résignée, elle participe chaque vendredi au bal des pensionnaires. Au fil de leurs rencontres Ella s’éprend de John, un Irlandais mélancolique. S’intéressant à l’eugénisme, le docteur Fuller décide de réformer l’asile. (Electre)