Bibliothèque du 9e la Duchère

Quoi de 9 au Cercle des Lecteurs ?

Octobre 2021

L’avis du Cercle : une histoire d’amour transcendée par un style juste et profond. un mariage arrangé entre une jeune femme de 18 ans et Candre, son ainé. Dans une histoire banale, planent des ombres sombres. Un livre magnifique et très fort, original et au style épuré.

Mado, octogénaire née d’un père suédois et d’une mère camerounaise, vit à Perpignan. Elle se remémore son enfance à Edéa, au Cameroun, avant la Seconde Guerre mondiale et son départ inattendu vers la France où l’emmène sa mère adoptive aux nerfs fragiles. Mado devient, plusieurs années plus tard, l’amie et l’égérie secrète de plusieurs artistes de renom tels que Picasso et Matisse. ©Electre 2021

L’avis du Cercle : écrits 50 ans avant Perrault, ces contes sont inspirés de traditions italiennes. L’auteur est aussi appelé par certains le Shakespeare napolitain. Contes pour des enfants très avertis, ils sont écrits dans un style époustouflant !

L’avis du Cercle : Ces héros ont été interprétés par Catherine Frot et André Dussollier au cinéma, ils ont bien su rendre le charme de ces personnages cocasses. C’est un sympathique livre d’espionnage, le livre qu’Agatha Christie a pris le plus de plaisir à écrire.

Entre 1982 et 1985, une série de braquages sanglants terrorise la Belgique. Vingt-huit personnes tuées de sang-froid et pas l’ombre d’une piste fiable. Quarante ans plus tard, l’énigme des " tueurs du Brabant " reste d’une brûlante actualité. C’est précisément sur ce dossier que travaillait le journaliste d’investigation Michel Lambrechts. Retrouvé chez lui avec deux balles dans la tête, il laisse des informations capitales aux mains de tueurs qui ont embarqué tous ses documents. En se lançant dans l’enquête, le commissaire Van In et ses acolytes n’ont qu’un espoir : ne pas finir comme tous ceux qui se sont frottés à cette histoire, dont le procureur Demedts, retrouvé pendu... Des coulisses du pouvoir aux scandales politiques sur fond de grande criminalité : Pieter Aspe rouvre l’une des pages les plus sombres de l’histoire de la Belgique. Passionnant. (source éditeur)

Après l’indépendance, madame Akli s’est installée à Alger par amour pour Ibrahim, son mari. Des années plus tard, dans leur maison sur les hauteurs de la ville, elle passe ses journées à s’occuper de son jardin en guettant le retour de son époux de l’usine de papier qu’il dirige et de son fils, scolarisé à Hydra. Dans son carnet intime, cette femme confie ses doutes sur son existence. (c) Electre

Tous les hommes désirent naturellement savoir est l’histoire des nuits de ma jeunesse, de ses errances, de ses alliances et de ses déchirements. C’est l’histoire de mon désir qui est devenu une identité et un combat. J’avais dix-huit ans. J’étais une flèche lancée vers sa cible, que nul ne pouvait faire dévier de sa trajectoire. J’avais la fièvre. Quatre fois par semaine, je me rendais au Kat, un club réservé aux femmes, rue du Vieux-Colombier. Deux cœurs battaient alors, le mien et celui des années quatre-vingt. Je cherchais l’amour. J’y ai appris la violence et la soumission. Cette violence me reliait au pays de mon enfance et de mon adolescence, l’Algérie, ainsi qu’à sa poésie, à sa nature, sauvage, vierge, brutale. Ce livre est l’espace, sans limite, de ces deux territoires. (source éditeur)

L’avis du Cercle : Une jeune femme devient maman et se promet que son enfant ne mènera pas l’enfance qu’elle a vécu elle. Mais dans la réalité, c’est bien différent. Dans ce roman, on se pose beaucoup de questions sur ce que sont les enfants, leur personnalité, on se demande s’il existe de mauvaises mères, de mauvais enfants. On n’apprend rien de particulier sur la transmission des traumatismes de l’enfance, ce n’est pas l’objet, mais c’est vraiment à lire. c’est un vrai "page turner" !

Toute son enfance, Sorj a écouté les exploits de son père Jean, résistant pendant la Seconde Guerre mondiale. Mais un témoignage contradictoire chamboule tout et révèle un passé collaborationniste glaçant. (c) Electre

Jim décide d’emmener son fils de 13 ans vivre dans une cabane isolée au sud de l’Alaska durant une année afin de renouer avec lui. Les dangers auxquels ils sont confrontés et les défaillances du père ne tardent pas à transformer ce séjour en cauchemar. Le fils commence à prendre les choses en main jusqu’au drame violent et imprévisible qui scelle leur destin. Grace Paley Prize.

L’avis du Cercle : une nouvelle de Tolstoï de 1850 qui met en scène un cheval devenu vieux, à la fin de sa vie maltraitée, qui raconte ce qu’il a fait de sa vie. C’est très touchant, cela aborde les rapports humains à travers le cheval, et notamment le servage, tel qu’il était pratiqué à l’époque.

L’avis du Cercle : Carlos Reygadas a une filmographie fabuleuse. Dans ce film, il nous parle de la place de l’homme dans la nature et vis à vis des animaux sauvages. L’histoire, celle d’une femme trompée et manipulée par son mari et qui tombe amoureuse d’un éleveur de chevaux, est un peu cousue de fil blanc mais tout n’est pas dit chez Reygadas. Il s’agit en fait de parler de la situation des femmes au Mexique par rapport à la liberté des grands espaces.