Puzzles du patrimoine
En bois, en carton en 3D ou numérique, le puzzle, également appelé casse-tête, est un jeu de patience. Inventé au 18e siècle, par un cartographe, la satisfaction que procure l’image reconstituée apporte une vraie dose de sérotonine. Alors pas de limite au plaisir pendant le confinement, venez jouer !
C’est à l’anglais John Spilsbury, cartographe et graveur londonien, que l’on doit cette folle invention. Crise de nerfs pour les uns, addiction pour les autres, l’idée remonte au 18e siècle : pour apprendre la géographie en s’amusant, notre cartographe décide de découper des cartes en morceaux.
- Puzzle numérique BM Dijon - Femme au perroquet
- Patrimoine numérique - jeu
Les 1ers puzzles sont en bois et l’image est peinte sur la surface avant la découpe à l’aide d’une scie à chantourner. 3 siècles plus tard il est possible de faire des puzzles version 3 D ou numérique. A l’instar de John Spilsbury, des institutions culturelles, comme le Musée du Luxembourg ou la Bibliothèque de Dijon éclatent des images issues de leurs collections.
- Puzzle numérique BM Dijon - Femme au perroquet
- Patrimoine numérique - jeu
Ainsi les images du domaine public sont désormais proposées au regard et à l’attention des publics en mode ludique. Les niveaux de difficultés sont adaptés en fonction du nombre de pièces, mais aussi du sens. Pour les plus petits préférez le site du Musée du Luxembourg. La Bibliothèque de Dijon propose des formats de 35 à 158 pièces avec des thématiques réparties en album. Les pièces sont correctement orientées pour les plus petits modèles. Ce qui n’est pas le cas des grands modèles pour lesquels le joueur doit orienter et assembler chaque morceau de l’image. Saluons également le travail de l’interface. Car si l’espace jeu reste étroit, la sélection autant que le déplacement des pièces est simple et interactif. Spécial coup de cœur pour le petit clic qui galvanise le joueur pour chaque pièce assemblée. Et cerise sur le gâteau : la présence discrète d’un chronomètre pour s’améliorer !