1954 - 1962
A la Toussaint 1954, commença la guerre d'indépendance
de l'Algérie. Le Gouvernement français envoya le contingent
combattre les membres du Front de libération nationale (FLN) qu'il
appelait les "rebelles" ou les "hors-la-loi". Les journaux
ne parlaient pas de guerre mais des "événements d'Algérie".
Jacques Soustelle, député du Rhône, nommé Gouverneur
Général de l'Algérie, devint l'un des partisans les plus
décidés de l'Algérie française. La guerre eut
lieu aussi sur le sol métropolitain.
La police s'employait à démanteler l'organisa tion clandestine
du FLN. Pour cela, elle utilisait tous les moyens. En 1958, le cardinal Gerlier,
archevêque de Lyon, dénonça la torture prati quée
au commissariat de la rue Vauban.
FLN-MNA
Durant ces années une lutte sanglante au sein de la communauté im migrée opposa le FLN et une organisation rivale, le Mouvement national algérien (MNA) du vieux Messali Hadj. Il y eut à Lyon de nom breux attentats et de nombreux morts. En novembre 1961, des femmes algériennes mani festèrent devant la prison Saint-Paul avec une banderole : "Libérez nos ministres".
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Photo 3 |
Photo 1
Tract pour la paix en Algérie
Bron, 1960 - Archives départementales du Rhône
Photo 2
Affichette pour la paix en Algérie
Givors, 1960 - Archives départementales du Rhône
Photo 3
Journal Espoir du Rhône
1960 - Institut CGT d'Histoire sociale, Lyon