Jacques Truphémus vit et travaille à Lyon et dans les Cévennes.
1922
Naissance à Grenoble le 25 octobre.
1934-1940
Etudes au lycée Champollion de Grenoble.
Découvre la peinture du XVIIe siècle et celle du XXe siècle
au musée de Grenoble, devenu premier musée d’art moderne
en France grâce aux legs Agutte-Sembat de 1923.
Se passionne parallèlement pour Baudelaire et ses textes critiques,
pour le Journal de Delacroix, les écrits du peintre Fromentin, les
lettres de Cézanne et pour celles de Van Gogh.
1937
Première période de création à Grenoble, réalisation
de ses premières peintures à l’huile sur le thème
du paysage et de la nature morte. Andry-Farcy, le conservateur du musée
de Grenoble l’encourage.
1941
Installation à Lyon pour y suivre l’enseignement de l’école
des Beaux-Arts où il a pour professeurs Chancrin, Laplace, Chartres
et Vieilly.
Réalise quelques copies au musée Saint-Pierre (actuel musée
des Beaux-Arts) et ses premières toiles sur Lyon.
1943-1945
La guerre et la maladie l’obligent à interrompre ses études.
1945-1946
Termine ses études dans la classe de Chartres où il retrouve
ses amis André Cottavoz, Jean Fusaro, Philibert-Charrin, Hélène
Mouriquand et Pierre Coquet.
1947
Part à Paris. Veilleur de nuit, il dessine parallèlement à
la Grande Chaumière.
1948
Est nommé sociétaire du Salon du Sud-Est à Lyon.
1950
Mariage en décembre avec Aimée Laurens.
Durant cette période, il travaille toute la semaine en usine et peint
le dimanche.
1951
Rencontre les photographes Blanc et Demilly.
1952-1953
Doit se reposer pour raison de santé. Il se rend à Hauteville.
1955
Rencontre le critique lyonnais Marius Mermillon, ardent défenseur de
la peinture à Lyon et ses premiers amateurs.
Prend possession de l’atelier du peintre Etienne Morillon (décédé
en 1949), précédemment atelier du peintre Servant.
1956
Quelques toiles sont en dépôt à la galerie Monique de
Groote à Paris et à Bruxelles.
Première rencontre avec le docteur Jacques Miguet. Une grande amitié
s’en suivra jusqu’à la mort du docteur Miguet en 1985.
Plusieurs expositions en rendront témoignage, soit aux Granges de Servette,
soit au conservatoire d’Art et d’Histoire d’Annecy, soit
au musée d’Yvoire.
1956-1958
Contrat partiel avec M. Antig (galerie Tooth) en exclusivité pour l’Angleterre
et la Suisse.
1957
Obtient le Prix de la jeune peinture méditerranéenne à
Nice. Séjourne à Nice, expose au Palais de la Méditerranée
et entame un travail sur le thème de Nice.
Paris, achat de l’Etat Personnages au bord de la mer.
1958
Paris, Prix Marianne Gilbert à la galerie Bernheim Jeune Dauberville.
1959
Achat d’une peinture pour le musée d’Annecy Place Bellecour
à Lyon de 1958 par le conservateur M. Laurens.
Paris, signature d’un contrat d’exclusivité avec la galerie
Romanet où il exposera jusqu’en 1968. Il rencontre par l’intermédiaire
de la galerie le critique Claude Roger-Marx.
Achat par l’Etat d’une peinture Le Rhône retenue pour le
musée de Saint-Etienne où l’œuvre est déposée
par le conservateur M. Maurice Allemand. Le Rhône est aujourd’hui
au Consulat général de France à Genève.
![]() |
© Alain Kaiser tous droits réservés (P 0396 03936 BM Lyon) |
1960
Achat d’une toile intitulée Une petite place à Lyon de
1957 par le musée de Genève.
1961
Commande d’une peinture pour la Brasserie des Archers à Lyon,
Coucher de soleil sur la Saône.
1966
Don du peintre au musée d’Annecy de Bord de mer, Nice, promenade
des Anglais daté de 1962.
1970
Voyage au Japon : Tokyo, Kyoto, Osaka. Ce séjour provoque un changement
dans son travail avec un intérêt nouveau porté aux couleurs
pastels, à la ligne et au dessin.
Des années 1970 aux années 1980
S’inspire abondamment de la ville de Lyon et de ses cafés. Il
oriente aussi son travail vers des thématiques plus intimistes comme
les natures mortes et les intérieurs de son atelier. Cette période
est marquée par la rencontre de l’écrivain Louis Calaferte.
1974
Un film réalisé par André Bonnardel est tourné
par FR3 dans l’atelier du peintre sous la forme d’un entretien
avec Louis Calaferte (durée 20’).
Parution de Croquis du Japon avec Notes de voyages de Marcel Gut, édité
à l’Enseigne du Verseau, par Roth et Sauter, Lausanne.
1978
Achat de deux toiles par le musée des Beaux-Arts de Lyon, Au café
de 1975 et La Verrière de l’atelier de 1977.
1979
Reçoit le Prix de l’association des critiques d’art lyonnais
et expose à cette occasion à l’E.L.A.C.
Illustre Croyance de Louis Bourgeois, Le verbe et l’empreinte, Atelier
d’Art, Saint-Laurent-du-Pont, 50 ex.
1982
Décore les salons du restaurant Henry à Lyon : huit grandes
peintures sur le thème de Lyon.
1985
Un livre lui est consacré édité par les Editions du Verseau
à Lausanne et la Bibliothèque des Arts à Paris, textes
de Bernard Clavel, René Deroudille, Charles Juliet, Jean-Jacques Lerrant.
Illustre Rurales de Jacques Chauviré, 6 illustrations en noir, Maison
du livre, Pérouges, 200 ex.
Illustre Vol irrévocable, poème de Pierre Etienne, Edition de
Taizé, Saône-et-Loire et Londoniennes de Louis Calaferte, illustration
en couverture, Edition Le tout sur le tout, Paris.
1986
Rencontre le peintre Balthus.
1988
Un entretien avec Jean-Jacques Lerrant est filmé dans l’atelier,
réalisation Alain Vollerin, Lyon (durée 38’30).
1989
Rencontre le photographe Cartier-Bresson.
Années 1990
Le galeriste parisien Claude Bernard le contacte et lui propose d’exposer
dans sa galerie. Jacques Truphémus y est présent depuis 1990.
Jacques Truphémus travaille dans les Cévennes où il s’inspire
de la nature environnante, des scènes d’intérieur, thématiques
qu’il développe toujours aujourd’hui.
1991
Livres illustrés, musée de l’Imprimerie, Lyon. A l’occasion
de la sortie de Silex, poèmes de Louis Calaferte illustrés par
Truphémus, Editions Les Sillons du Temps.
1993
Un film sur Jacques Truphémus est réalisé par M. Van
Zele, pour France 3, Lyon.
2000
En janvier, décès d’Aimée.
2003
Fait don au musée Paul Dini d’une œuvre de son ami Henri
Lachièze-Rey Consommateurs dans un café.
2004-2005
Préparation de l’exposition du musée Paul Dini.
2005
Les trois lumières de Truphémus, film réalisé
par Georges Combe et Jean-Jacques Lerrant, CLC Production (durée 52’).