Attention danger !











Arabie Saoudite
Permis de conduire
Les saoudiennes sont autorisées à conduire seulement depuis juin 2018 à la suite de la publication d’un décret en septembre 2017. Cependant, la condition des femmes reste compliquée, la persistance de la tutelle par exemple pose problème. Les femmes sont obligées d’obtenir l’aval d’un référent masculin – père, époux ou frère – pour accomplir des gestes de la vie quotidienne, (signer un contrat de travail, voyager à l’étranger).
Chine
Stérilisation forcée
Les femmes Ouïghoures (population turcophone et musulmane) dans la région sud du Xinjiang en Chine, sont victimes d’une campagne de stérilisation massive depuis 2019. Cette campagne qui empêche les femmes ayant atteint le quota d’enfants autorisé (2 pour les villes et 3 pour les zones rurales) s’inscrit dans la mise en œuvre ces quatre dernières années d’une politique raciste de contrôle des naissances extrêmement coercitive car s’appliquant seulement envers la minorité Ouïgoure.
Uruguay
Avortement
Le 8 mars 2020 lors de la journée internationale des droits des femmes, des Uruguayennes ont manifesté pour montrer qu’elles n’accepteront pas que le gouvernement nouvellement élu remette en cause le droit à l’avortement acquis depuis 2012. Elles craignent notamment l’influence du Ministre de la santé qui se positionne contre l’IVG. L’Uruguay est avec le Guyana le seul pays d’Amérique du Sud qui l’autorise entièrement.
Suisse
Suffrage féminin
Les suissesses ne peuvent voter au niveau fédéral que depuis le 7 février 1971. Au niveau cantonal, il fallut attendre 31 ans entre l’accès au suffrage féminin pour la première fois en Suisse dans le canton de Vaud (1969) et celui d’Appenzell Rhodes-Intérieures en 1990.
Salvador
En prison pour de fausses couches2
Le Salvador est l’un des pays avec la législation anti-avortement parmi les plus strictes au monde. Le code pénal salvadorien prévoit une peine de deux à huit ans de prison pour les cas d’avortement. Néanmoins, dans les faits, les juges salvadoriens considèrent l’avortement ou la perte du bébé (dans le cas de fausse couche par exemple) comme un « homicide aggravé », un délit puni de 30 à 50 ans de réclusion.
Népal
Chaupadi
Au Népal, dans l’ouest du pays notamment, une tradition nommée “chaupadi” (chau : menstruation et padi : femme) interdit aux femmes hindoues de pratiquer de nombreuses activités quotidiennes durant leurs menstruations, elles sont en effet considérées comme impures et comme susceptibles de souiller le foyer. Suivant les régions, les femmes réglées doivent s’isoler dans une pièce de la maison ou bien hors du foyer, dans un abri spécial. Cette pratique s’applique également aux femmes qui ont récemment accouché et qui doivent s’isoler avec leur nouveau-né une dizaine de jours. Cette tradition perdure alors qu’elle a été interdite légalement en 2018.E
Etats-Unis
Remise en cause du droit à l’IVG
En 2019, de nombreux États étasuniens légifèrent de façon à interdire à nouveau l’avortement alors que depuis 1973 cette pratique est légale. La loi la plus stricte est à mettre au crédit de l’Alabama qui interdit l’avortement à partir du moment où il est établi qu’une femme est enceinte, sans aucune exception. Par ailleurs, les médecins de cet État encourent plus de 90 ans de prison soit plus qu’une personne coupable de viol. La Géorgie ou l’Ohio par exemple ont réduit les délais légal d’avortement à 6 semaines. De l’espoir subsiste, fin juin 2020 la Cour Suprême des Etats-Unis a invalidé une loi anti-avortement votée en Louisiane en 2014.
Hongrie
Droit des personnes trans et intersexes
En mai 2020, le gouvernement hongrois a présenté un projet de loi qui s’il est voté, interdira la reconnaissance légale et l’accès aux droits des personnes trans et intersexe. Un article de ce projet entend redéfinir le genre comme étant « le sexe biologique, basé sur les caractéristiques sexuelles primaires et les chromosomes ». Cette définition n’englobe pas les personnes trans ou intersexes, limitant le droit à la reconnaissance de leur genre qui doit être basé sur l’autodétermination.
Burkina Faso
Mariage forcé
Un mariage forcé a lieu lorsque l’un des deux partenaires (le plus souvent la femme) n’a pas donné son consentement pour l’union. Le Burkina Faso enregistre un des taux les plus élevés de mariages forcés et précoces (une des deux personnes mariées à moins de 18 ans) sur le globe, bien que cela soit considéré comme une infraction pénale dans le pays. Amnesty International rapporte qu’entre 2009 et 2013, 6 325 filles et 860 garçons (plus de 1 000 enfants par année) ont été soumis à des mariages forcés.
Irlande
Accès total à l’avortement
En mai 2018, le peuple irlandais a voté à plus de 65% en faveur de l’abrogation de l’interdiction constitutionnelle de l’avortement. L’IVG est donc autorisé depuis le 13 décembre 2018. Auparavant, les femmes ne pouvaient accéder à l’avortement que si leur grossesse représentait “un risque réel et substantiel pour [leur] vie”. Cette législation tardive en comparaison d’autres pays européens s’explique par une forte tradition catholique.
France
Encore une trop faible condamnation des personnes coupables de viols
En France, un rapport sur le viol et les violences sexuelles faites aux femmes montre à quel point les viols restent nombreux (250 000 victimes de viol ou de tentatives de viol). Seules 9% des victimes portent plaintes, victimes qui sont majoritairement des femmes. Sur ces 9%, seules 0,9% des plaintes aboutissent à une condamnation. Il faut également garder en tête que plus de 90% des victimes connaissent leurs agresseur