Lyon, capitale du rock ?
Aujourd’hui, Lyon est une ville musicale importante sur le territoire national. Les salles de concert, les festivals, les labels, les artistes… foisonnent et font montre d’un dynamisme créatif reconnu.
Ce dynamisme prend ses racines dans une histoire musicale parfois méconnue mais riche, variée que la Bibliothèque municipale de Lyon documente et enrichit au jour le jour dans son fonds « Mémoire des musiques lyonnaises ».
L’un des plus célèbres épisodes de cette riche histoire musicale est la période couvrant la fin des années 1970 et le début des années 1980, de l’immédiat after-punk au début de ce que l’on appellera l’industrie musicale, la récupération mercantile d’un mouvement populaire.
Durant ces quelques années, sorte de parenthèse enchantée, Lyon a même été considérée, selon un titre du journal Libération, comme la « capitale du rock ». Une capitale où l’effervescence Do It Yourself, cette culture de la débrouille, se confrontait à un contexte politique et social hostile, fait d’interdictions et de défiance. Une capitale où l’underground construisait l’avenir musical de la ville.