Parcours de la paix au Parc de la Tête d’Or
Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits.
Le parcours de la Paix, au Parc de la Tête d’Or, est aujourd’hui composé de trois sites :
1- Le Monument des Droits de l’Homme
En 1989, afin de commémorer le bicentenaire de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, adoptée par l’Assemblée Constituante le 26 août 1789, il a été décidé d’installer un monument, œuvre de l’architecte lyonnais Claude Mouchikhine. Conçu comme un vaste espace déambulatoire en spirale, il s’inscrit dans un carré de 25 m de côté. Au centre, une grande table inclinée en granit porte le texte du préambule de la Déclaration. Autour d’elle, un parcours dallé et pavé, conduit à 8 monolithes, également en granit gris, d’une hauteur variant de 2,30 à 4,80 m, sur lesquels s’inscrivent les 17 articles de la Déclaration, gravés par l’artiste lyonnais Roger Gorrindo.
La pose de la première pierre a lieu le 22 septembre 1989 (anniversaire de la Proclamation de la République), et l’inauguration le 10 Décembre (date de proclamation de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme à l’ONU en 1948).
2- L’Ile Mahatma Gandhi
En 2007, le 2 Octobre, jour de l’anniversaire de la naissance du père de la nation indienne et apôtre de la non-violence, l’île des 3 ponts, est rebaptisée "île Mahatma Gandhi (1869-1948)". Ce lieu, au charme bucolique, a été pensé comme un havre de paix et de sérénité. Il permet également aux amateurs de musique de pouvoir exercer leur talent grâce à un piano installé au centre de l’abri.
3- L’Espace Martin Luther King
Il s’agit d’un vaste territoire arboré et végétalisé, propre à la méditation et au débat, tels les "Dialogues en Humanité". Il a été inauguré le 4 avril 2009 (date anniversaire de son assassinat) par Gérard Collomb, Sénateur-Maire de Lyon, en présence de Robert Vial et de nombreuses personnalités françaises (Michel Noir) et américaines.
Dans son discours, Gérard Collomb devait notamment déclarer : "Avec ce lieu, c’est la vie et le combat de Martin Luther King que nous entendons célébrer, pour manifester notre conviction que si l’on a tué l’homme d’un rêve, le rêve, lui, n’est pas mort".