Le Printemps des éditeurs
Le Printemps des éditeurs correspond à ce grand mouvement de prise de parole enfanté par Mai 68 et qui fait qu’entre 1975 et 1980 ce sont 58 nouvelles maisons d’éditions à destination de la jeunesse qui voient le jour.
Outre Bayard, qui reprend en albums certains de ses meilleurs dossiers, d’autres projets éditoriaux se créent qui vont cheminer de pair avec cette nouvelle génération d’illustrateurs et leur permettre de toucher un plus large public.
Un département jeunesse est ainsi crée par François Ruy-Vidal au sein des éditions Grasset. Gallimard, qui n’avait vraiment eu de politique éditoriale à destination de la jeunesse, va s’appuyer sur la richesse de son catalogue pour développer de nombreuses collections de textes illustrés. Le Sourire qui mord, label créé dans les suites de l’effervescence des révoltes de 1968 pourra compter sur les images de Nicole Claveloux.
Mais toutes n’ont pas (, faut-il le répéter,) ce souci de l’image qui amènera « Le Sourire qui mord » à la création de la collection « Plaisirs » en 1980, faite d’albums sans texte (et) monochromes, impressionnants par la force et la beauté de leurs dessins.
Un album à feuilleter
Histoire de Julie qui avait une ombre de garçon
Christian Bruel, Anne Bozellec (1976)
Un album à écouter
Pom, patapom, comptine de Marie-France Boyer,
lue par Cannelle, 0mn23
Pom, patapom, comptine de Marie-France Boyer,
lue par Sophie, 0mn24
Pom, patapom, comptine de Marie-France Boyer,
lue par Shadee, 0mn24