SANS FIN LA FÊTE

1963-1983 les années pop de l’illustration

Une nouvelle génération d’illustrateurs

Les dessins empreints de post-modernité, de psychanalyse et de surréalisme sont parfaitement de leur temps, alors quoi de plus urgent que de les mettre entre les mains des jeunes qui grandissent dans cette époque complexe ?

Les années 1960 sont celles de nombreux bouleversements pour les sociétés occidentales mais l’édition française pour la jeunesse vit encore à cette période sur des acquis anciens, remontant parfois à la fin du XIXe siècle. Une nouvelle génération d’illustratrices et d’illustrateurs, nés après la seconde guerre mondiale et intéressés aux images de communication va être choisie - précisément pour cette raison - par certains éditeurs pionniers.

Nous assistons donc à l’émergence d’une génération de jeunes talents de l’illustration et du graphisme, comme Nicole Claveloux, Étienne Delessert, Henri Galeron, Claude Lapointe ou encore Agnès Rosenstiehl.

L’ordre du jour pour ces pionniers est de bousculer toutes les conventions. Des albums pop et psychédéliques côtoient des livres d’art abstrait ; alors que le mouvement féministe publie des fables anti-sexistes pour petites filles, d’autres courants contestataires produisent des fables écologiques, des manuels de révolte politique pour écoliers, ou bien des journaux radicaux écrits par des élèves eux-mêmes.

L’album à feuilleter

Sans fin la fête
Illustration d’Étienne Delessert (1967)

L’album à écouter

Sans fin la fête d’Étienne Delessert, lu par Myriam, 1ère partie, 1mn05

Sans fin la fête d’Étienne Delessert, lu par Myriam, 2e partie, 4mn29

Sans fin la fête d’Étienne Delessert, lu par Myriam, 3e partie, 1mn24