SANS FIN LA FÊTE

1963-1983 les années pop de l’illustration

Paris-New-York

De nombreux illustrateurs français suivent Harlin Quist dans ses voyages transatlantiques et découvrent les travaux du fameux Push pin studio, collectif d’illustrateurs New Yorkais).

Max et les maximonstres © Maurice Sendak {JPEG}Le voyage à New York s’imposait à Etienne Delessert qui avait découvert avec enchantement les livres de Maurice Sendak et Tomi Ungerer non encore traduits à la librairie américaine de la rue de Rivoli, Brentano’s.

Une fois sur place il montera sa propre structure éditoriale, GoodBook, publiant par exemple les livres de ses amis Alain Le Foll et Georges Lemoine. Aujourd’hui encore il vit aux États Unis. Mais il ne fut pas le seul à faire le voyage, car les travaux graphiques du fameux Push Pin Studios, collectif d’illustrateurs basé à New-York, impressionnent par leur vivacité et leur pluridisciplinarité les Bonhomme, Claveloux ou Galeron. Ceux-ci découvrent par le biais de la presse spécialisée ou par des expositions parisiennes (galerie Delpire, Musée des arts Décoratifs) leurs travaux en matière de typographie, d’affiches, de pochettes de disques… et de livres pour enfants.

Alors nombreux sont ceux qui rejoindront Harlin Quist dans ses voyages transatlantiques, Guy Billout s’y installe en 1969 et Bernard Bonhomme fonde même là-bas une agence d’illustrateurs et restera sur place jusqu’à son retour en France à la fin du XXe siècle.

Quelques albums à feuilleter

Rimes de la mère Oie
Conception et illustration par le Push Pin Studios (1971)

Ice dream
Un livre de Gilles Bachelet (1984)

Little Lord Blink and his Ice Cream Castle
Illustrations de Georges Lemoine (1977)