Les enjeux de l’alimentation demain
Les enjeux sont multiples et désormais font régulièrement la une des journaux.
Nourrir la planète en 2050, c’est d’abord et avant tout répondre à deux évolutions démographiques majeures. La première est le doublement de la population africaine qui va passer de un à deux milliards d’habitants, et la deuxième est l’augmentation de l’urbanisation avec des chiffres vertigineux de villes qui pourraient dépasser les 35 millions d’habitants (Bombay, Dehli, Dhaka et Kinshasa).
Par ailleurs, l’alimentation est également au cœur deux phénomènes qui menacent l’humanité : le réchauffement climatique, et la perte colossale de biodiversité récemment mise à jour dans le rapport implacable de la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) consolidé par 350 experts et scientifiques du monde entier.
Aujourd’hui une cause majeure du réchauffement climatique et de la perte de biodiversité, l’alimentation est demain une solution potentielle à ces deux phénomènes pour peu que l’on change nos pratiques. Le développement durable est dans nos assiettes.
Le lien n’est pas immédiat, et pourtant. De multiples indices donnent à réfléchir. Par exemple, ce fruit, qui a fait 10 000 kilomètres pour rejoindre notre assiette et a produit une empreinte carbone, qui participe directement à l’accroissement du réchauffement climatique. Ainsi, de nombreux acteurs sont à la manœuvre pour changer les cadres qui seront au cœur d’une nécessaire révolution verte généralisée.