« Willem est avant tout un libérateur. Il brise les règles du graphisme sans audace, détourne les perspectives, déforme les personnages qui enfin deviennent ressemblants, manie l’obscénité avec grâce, l’écartant de toute trivialité, agrandit les horizons, le nez, les pieds, les sexes, rapetisse les mains ou les têtes, pourtant il ne caricature pas, il dessine les vivants au plus près de ce qu’ils sont et leur fait dire ce qu’ils planquent sous leur déguisement d’hypocrites civilisés. »
Jean-Michel Ribes, Willem : Printemps cannibale, Les Iconovores, 2017
