Benoit Magimel a commencé sa carrière à 12 ans dans le film culte d’Etienne Chatiliez, La vie est un long fleuve tranquille, où il dévoile déjà tout son potentiel d’acteur. S’il apparait dans La Haine de Mathieu Kassovitz en 1995, film le plus médiatisé de la décennie, c’est le film Les Voleurs d’André Téchiné en 1996 qui lance sa carrière. Il obtient le prix Michel Simon l’année suivante.
Puis Il alterne les films d’auteurs à petit budget et les films « grand public » grâce à son jeu versatile et d’une très grande diversité. Il collabore avec les plus grands réalisateurs comme Claude Chabrol, et reçoit le prix du meilleur acteur à Cannes pour La Pianiste de Michael Haneke en 2001. Et, chose unique dans l’histoire du cinéma français, il est le seul comédien à avoir remporté le César dans la catégorie de meilleur acteur deux années de suite : en 2022, pour De son vivant et, en 2023, pour Pacifiction : Tourment sur les Îles. Il est également le seul, parmi les femmes et les hommes, à avoir reçu deux trophées consécutifs pour le meilleur premier rôle.
Avec De son vivant, Benoît Magimel retrouve la réalisatrice Emmanuelle Bercot qui l’avait déjà dirigé dans La tête Haute, ainsi que Catherine Deneuve sa partenaire dans les deux films. Dans ce drame psychologique sur la fin de vie, l’acteur campe un homme fauché par le cancer dans la force de l’âge et la difficile acceptation par son entourage et surtout sa mère qui doit affronter avec courage et dignité la mort prochaine de son fils. Le médecin Gabriel Sara, exerçant à New York, joue son propre rôle dans le film, celui d’un oncologue extraordinairement humain qui va accompagner jusqu’au bout l’ultime voyage de son patient. Emmanuel Bercot offre un rôle majeur à Benoit Magimel qui reste l’un des meilleurs acteurs de sa génération.
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