Pour sa 21ème édition, Tête d’affiche revient sur le film lauréat de la palme d’or en 2011, Tree of life de Terrence Malick, cinéaste des grands espaces et de la nature.
Que ce soit à travers la majesté désertique des « badlands » du Midwest américain - théâtre de la fuite vers l'avant, tragique, du couple Martin Sheen/Sissy Spacek dans La Balade sauvage (1973) -, ou à travers la lumière dorée inondant les champs de blé dans Les Moissons du ciel (1978), Terrence Malick a toujours œuvré à l'exaltation des grands espaces et de ceux qui les peuplent.
Avec Tree of life, son cinéma est aussi le cinéma de la contemplation et des rapports qui unissent les hommes et leur relation à la nature, nature souvent paradisiaque chez le réalisateur mais qui est souvent perturbée par la violence des hommes. Ce film a longtemps divisé la critique le jugeant prétentieux et faussement intellectuel ou totalement obscur. C’est l’occasion de redécouvrir à travers des extraits choisis, ce film fascinant plein de mystique et de sacré qui nous montre la place de l’homme à travers les âges et le cosmos.
Cinéaste énigmatique et un peu en marge de Hollywood, Terrence Malick a su bâtir une œuvre singulière et unique dans le cinéma américain.
Public 15