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Riso

Riso commercialise une photocopieuse/imprimante économique sur le moyen tirage. Destinée à l’origine aux petites structures pour faire des tracts ou des petites affiches, elle connait depuis quelques années un intérêt inattendu de la part de graphistes qui voient dans ce moyen de reproduction bon marché une alternative pratique à la sérigraphie. Ils ont rapidement embrassé les limites de la machine, pour exploiter le rendu très particulier du résultat d’une impression en Riso.

Comment ça marche ?

Pour l’artiste, le principe d’une reproduction à la Riso est similaire à celui de la sérigraphie. On raisonne par superposition de couleurs, car l’imprimante est monochrome : elle n’imprime qu’une couleur à la fois. Entre chaque tirage, il faut changer le tambour de l’imprimante, ou le nettoyer, ce qui limite le nombre de couleurs utilisé avec une même machine. Pour le tirage d’une couleur, l’artiste compose un « typon » en noir et blanc, comme en sérigraphie, sur lequel les zones de noir correspondent à l’emplacement où la couleur sera appliquée. La machine produit à très grande vitesse des copies du typon dans la couleur du tambour. C’est sur ces mêmes copies qu’il tirera les typons correspondant aux autres couleurs : l’imprécision du calage des feuilles dans la machine provoque de petits décalages entre les couleurs, caractéristiques des images produites avec une Riso. Le procédé d’application des couleurs est une impression d’encre à froid qui exige un temps de séchage plus important et confère aux aplats de couleur un aspect irrégulier très particulier.