Dans la continuité des usages et des pratiques ancrés au sein du service mobile, ce nouveau service propose un fonds de référence dédié au kamishibaï et à la médiation. Il se veut comme un catalyseur d’ouverture culturelle pour le plaisir de toutes les oreilles sensibles aux histoires.
Inauguration de la kamishithèque le 22 novembre 2019
L’idée de ce nouveau service est de :
- contribuer à la promotion du kamishibaï
- faire découvrir un panel le plus large possible de l’offre éditoriale actuelle tant en France qu’à l’étranger
- valoriser la création à travers ce support
Prêt des collections du fonds Kamishibaï
Ce fonds ressource est accessible aux collectivités lyonnaises et aux 40 bibliothèques des communes de moins de 12 000 habitants de la métropole : professionnels et bénévoles des bibliothèques, de la petite enfance, de l’animation et de l’éducation.
Animations autour des collections du fonds Kamishibaï
Des formations sur la technique d’animation
Un temps de pratique sous forme d’ateliers et de mises en situation par groupe.
« Il était une fois le kamishibaï » : module de 2 ateliers proposés deux fois par an.
Des journées professionnelle autour du kamishibaï
Rencontre avec les artistes du collectif Ultramobile, créateurs de kamishibaïs pour un retour d’expériences sur le processus de création de kamishibaïs.
Les 22 et 23 novembre 2019, le Service mobile a organisé deux journées consacrées à l’histoire et à la pratique du kamishibaï avec le Collectif Ultramobile et l’association IKAJA (International Kamishibaï Association of Japan) qui s’est déplacée à Lyon en soutien à ce projet : conférences, retours d’expérience, explosion d’histoires et surtout inauguration de la kamishithèque.
Voir la journée professionnelle "Découverte du kamishibaï" proposée par IKAJA et le Collectif Ultramobile, le 22/11/2019
Des temps de rencontres, de formation et de fabrication de butaï viennent compléter cette proposition.
216 kamishibaï sont empruntable à la BmL pour les collectivités.
Anne, Anne-Marie, Elisabeth, Myriam, Soraya et Virginie interprètent la version kamishibaï de "La moufle" (Didier Jeunesse). Le butaï et le kamishibaï ont été réalisés lors d’un atelier avec Hélène Causse de l’association Efemera, qui travaille à partir de matériaux de récupération (journée pro du 14/06/2019 à la médiathèque Jacques Prévert à Mions).
Qu’est-ce que le kamishibaï ?
Il y a environ 80 ans, le kamishibaï est né au Japon. Il est une « culture » différente de celle du livre d’images. Littéralement « théâtre de papier », il se présente sous la forme de planches illustrées numérotées (entre 10 et 16) racontant une histoire. Chaque planche met en scène un épisode du récit, le recto pour l’illustration, le verso réservé au texte lu ou conté plus librement par le narrateur.
Les planches sont glissées dans un petit castelet de bois (le butaï) et que l’on fait défiler en jouant l’histoire. Il s’agit donc à la fois d’un travail d’écriture, d’un travail plastique et d’une expression orale.