L’année 2020 a été marquée par la pandémie de Covid-19, qui a bouleversé le fonctionnement des services de la bibliothèque à partir du mois de mars. Au gré de l’évolution de la crise sanitaire, la BML a connu des périodes de fermeture complète (3 mois et demi au total), alternant avec des périodes de réouverture partielle, avec des jauges réduites, des horaires modifiés et des services adaptés.
L’activité de la bibliothèque
Malgré ces vicissitudes, la BML a connu une activité relativement soutenue. Elle a accueilli en définitive 1,3 millions de visiteurs et prêté 2,5 millions de documents, soit plus de la moitié des volumes habituels.
Assez logiquement, les inscriptions à la BML ont globalement chuté de 39%, en raison de la prolongation de 3 mois de la durée de validité des abonnements à la suite du 1er confinement, puis d’un mois suite au 2ème confinement. En revanche, le nombre d’abonnements en cours de validité ne recule que de 9%.
En 2020 :
. 1,3 million de visiteurs
. 2,5 millions de prêts
Le numérique
Au cours des différentes périodes de fermeture, la BML s’est efforcée de maintenir des liens avec le public, en proposant de nouveaux services ou en adaptant son offre :
lors du premier confinement, l’accès aux ressources numériques a été facilité par la gratuité de l’offre via l’abonnement « Connexion »
de nouveaux contenus ont été créés par les bibliothécaires : proposition de nouvelles rubriques au sein de l’Influx, lancement d’un blog du confinement alimenté par les bibliothécaires Jeunesse, les animateurs numériques et l’équipe de Numelyo
la visibilité de la bibliothèque numérique patrimoniale Numelyo a également été renforcée
Abonnement connexion :
+ 328 % en avril
Numelyo :
+ 47 % en avril
IL faut noter cependant que l’augmentation très conséquente de l’usage des ressources en ligne constatée durant le premier confinement, période durant laquelle le public n’avait plus d’accès aux bibliothèques, ne s’est pas poursuivie au-delà du mois de mai 2020, à quelques exceptions près.
Des enseignements devront être tirés de cette période particulière concernant les attentes des usagers en matière de numérique, la promotion des services et ressources numériques auprès du public, et l’articulation entre l’offre physique et l’offre numérique.
Lire le fait marquant "L’usage des ressources numériques / confinement#1"
Le service "prêt à emporter"
A l’occasion du deuxième confinement, un service de « prêt à emporter » a été proposé dans toutes les bibliothèques du réseau du 16 novembre au 02 décembre.
Les bibliothèques ont proposé le « Prêt(s) à emporter », un service de clique et collecte, destiné aux usagers à court de lecture, ou ayant besoin de documents précis pour leurs études et recherches.
Service de « prêt à emporter » :
. 8 542 usagers
. 24 039 documents prêtés
L’action culturelle
L’action culturelle a naturellement souffert de la crise sanitaire. Si les expositions ont pu être maintenues ouvertes une grande partie de l’année, notamment celle consacrée à Cheyne éditeur à la bibliothèque de la Part-Dieu, beaucoup de rendez-vous ont dû être reportés ou annulés.
La BML a proposé en contrepartie, de manière expérimentale à partir d’avril, puis de façon plus structurée à partir de novembre, de nombreuses animations en distanciel (conférences, concerts, ateliers, cercles de lecteurs...)
Elle s’est dotée de nouveaux outils et un effort important de formation interne a permis à près de 70 agents de s’approprier ces outils et d’acquérir de nouvelles compétences.
Une partie de ces animations à distance sera probablement maintenue après la fin de la pandémie, en complément des animations traditionnelles, pour démultiplier les possibilités d’accès à notre programmation culturelle pour le public.
L’organisation du travail et le fonctionnement des équipes
Le télétravail, embryonnaire avant la crise, a été massivement mis en place, non sans difficultés initiales. Progressivement, de nouveaux outils ont été mis en place pour permettre le travail collaboratif à distance et le partage d’informations. Plus d’une centaine d’agents a également été dotée par la collectivité d’ordinateurs portables avec VPN.
Le télétravail a vocation à perdurer au-delà de la crise sanitaire, selon de nouvelles modalités qui découleront de la charte du télétravail en cours d’adoption à la Ville de Lyon.