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Les zones de subduction sont le lieu des séismes les plus destructeurs, qui peuvent être accompagnés de tsunamis. Les exemples récents incluent le séisme de Tohoku (magnitude 9.1, 2011, Japon), la séquence de Sumatra qui a débuté en 2004 avec un séisme de magnitude 9.3) ou la séquence qui a lieu actuellement en Amérique latine (séisme de Maule de 2010, d’Iquique en 2014, d’Illapel en 2015, de Chiloe en 2016).

Des études détaillées de ces grands séismes ont permis de mettre en lumière l’existence d’une phase pré-sismique vue par la sismicité, la gravimétrie et la géodésie. Cette phase pré-sismique n’est pas systématique et son origine est encore vivement débattue.

Par ailleurs, ces grands séismes ont été suivis par des déformations à grandes échelles jamais observées jusqu’à présent.

A l'occasion de cette conférence, Blandine Gardonio démontre que l’analyse de la micro-sismicité (séismes de magnitude < 3) est primordiale pour mieux comprendre le comportement global des zones de subduction et la survenue de ces événements destructeurs.