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Enfance et homophobie : mauvais genre ?
Association Rimbaud, Sébastien Watel, Franck Perrigault, Henri Fillet, le 16/05/2012
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Débat sur le court métrage d'animation « Le Baiser de la Lune », un film de Sébastien Watel (France, 2010, 26 mn, animation sable et pastel), produit par L’espace du mouton à plumes - JPL films – TV Rennes 35, avec notamment le soutien du CNC, de la Région Bretagne et de la Ligue de l’enseignement 35.
Prisonnière d’un château de conte de fée, une chatte, “la vieille Agathe”, est persuadée que l’on ne peut s’aimer que comme les princes et princesses. Mais cette vision étroite de l’amour est bouleversée par Félix, amoureux de Léon, un poisson-lune, comme par la lune, amoureuse du soleil : deux amours impossibles pour “la vieille Agathe”. Pourtant, en voyant ces couples s’aimer, librement et heureux, le regard de la chatte change et s’ouvre à celui des autres.
En France, comme le démontre l’étude Marc Shelly, le suicide est la première cause de mortalité chez les jeunes de 15 à 25 ans victimes de l’homophobie ambiante, qu’elle soit directement subie, anticipée ou intériorisée. Quant aux tentatives de suicide, souvent l’aboutissement d’une longue série de comportements à risque, elles sont, selon les études, de 7 à 13 fois supérieures chez les jeunes homosexuel-le-s. Ces mêmes études montrent que ce risque s’accentue fortement vers l’âge de 15 ans. Par conséquent, une démarche préventive ne devrait-elle pas débuter en amont ? Tel est le débat proposé par l’Association Rimbaud à la veille de la Journée mondiale de lutte contre l’homophobie et la transphobie : peut-on parler de diversité amoureuse à des enfants ? Petites filles et petits garçons grandissent-ils de la même manière dans ce bal ?
Prisonnière d’un château de conte de fée, une chatte, “la vieille Agathe”, est persuadée que l’on ne peut s’aimer que comme les princes et princesses. Mais cette vision étroite de l’amour est bouleversée par Félix, amoureux de Léon, un poisson-lune, comme par la lune, amoureuse du soleil : deux amours impossibles pour “la vieille Agathe”. Pourtant, en voyant ces couples s’aimer, librement et heureux, le regard de la chatte change et s’ouvre à celui des autres.
En France, comme le démontre l’étude Marc Shelly, le suicide est la première cause de mortalité chez les jeunes de 15 à 25 ans victimes de l’homophobie ambiante, qu’elle soit directement subie, anticipée ou intériorisée. Quant aux tentatives de suicide, souvent l’aboutissement d’une longue série de comportements à risque, elles sont, selon les études, de 7 à 13 fois supérieures chez les jeunes homosexuel-le-s. Ces mêmes études montrent que ce risque s’accentue fortement vers l’âge de 15 ans. Par conséquent, une démarche préventive ne devrait-elle pas débuter en amont ? Tel est le débat proposé par l’Association Rimbaud à la veille de la Journée mondiale de lutte contre l’homophobie et la transphobie : peut-on parler de diversité amoureuse à des enfants ? Petites filles et petits garçons grandissent-ils de la même manière dans ce bal ?
Intervenants
- Association Rimbaud, association lyonnaise, reconnue d’intérêt général, d’accueil, d’écoute et d’accompagnement des jeunes de 15 à 25 ans en questionnement sur leur orientation sexuelle et affective, ou en rupture familiale du fait de cette orientation, qu’elle soit réelle ou supposée. Elle lutte contre l’homophobie à travers quatre types d’activité : prévention et formation ; accueil, soutien et accompagnement ; culture et événementiel ; hébergement..
- Sébastien Watel, scénariste et réalisateur. Créateur en 2004 de l’Espace du mouton à plumes, société d’édition littéraire et de production cinématographique, il développe des ateliers de réalisation de films d’animation avec le jeune public, de courts métrages professionnels et de livres-objets..
- Franck Perrigault, travailleur social de formation. Il a développé des compétences dans les champs de la promotion de la santé, la réduction des risques et la prévention, auprès des enfants, des adolescents et des adultes..
- Henri Fillet, membre bénévole de l’Association de Parents d’Elèves de l’Enseignement Public (PEEP). Membre du comité de l’Union Locale du Rhône, il représente la PEEP dans l’un de ses engagements premiers, « Être présents dans tous les débats qui concernent l’éducation à tous les niveaux, du local au national »..